La vida loca

Et une journée passée agréablement à consulter le blog de Laurel au lieu de bosser.

J'ai vraiment bien aimé son humour et n'hésitez pas à achetez ses albums.

Bienbienbien, le (ce sera un gars) cinquième coloc est trouvé. Début officiel le premier septembre. Pour ma part, le gars que je vais remplacer libère la chambre le 28 alors je vais profiter de mon reuteuteu du 29 pour commencer à emménager. Avec un peu de bol, je pourrai déjà y roupiller le jour même, il faut juste que je trouve un véhicule pour trimballer le sommier, c'est le seul élément encombrant. Je me vois mal le porter à pied sur 10km et encore moins dépenser 150 euros pour louer une camionnette avec forfait 300km alors que j'en ferai même pas 100.

D'içi quelques heures, je serai en ouïc-end, ce qui signifie qu'il ne me restera plus qu'une semaine avant de pouvoir emménager dans la coloc.

Une semaine avant de pouvoir faire plus ample connaissance avec mes nouveaux compagnons de vie.
Une semaine avant de pouvoir défaire les cartons.
Une semaine avant de pouvoir tourner la page pour de bon.
Une semaine encore à dormir sur le canapé.

Va falloir que je mette en branle les service postaux pour me faire poursuivre par mon courrier, que je fasse le tour des gens auxquels je dois communiquer ma nouvelle adresse pour qu'ils continuent de me réclamer du fric, que je trouve un véhicule pour trimballer mon fichu lit-monobloc-indémontable-super-ferme-que-j'adore-et-qui-me-manque, que je fasse un tour à la déchèterie pour balancer toutes les conneries que j'ai entassé dans la cave et pas sorties depuis un an.

Mais ça veut aussi dire qu'il me reste encore pas loin de deux semaines avant d'en avoir fini avec ce taf et de pouvoir dire bonjour à Ass & Dick. Il me reste une semaine sans chef à glandouiller et me faire chier pendant huit heures.

J'ai hâte! Mais rien qu'en pensant à tout ça, je suis déjà crevé.

J'en sais trop rien, je sais même pas à quoi tout ça pourra ressembler dans quelques mois, mais je me fais chier et avec les changements qui s'annoncent, c'est peut-être une bonne idée de garder une trace pour suivre mon évolution.

Six années de vie à deux qui se sont arrêtées net, suivies d'un moment de flottement et après moultes hésitations, me v'là lancé dans une coloc. J'ai fais les annonces et quelques visites "pour voir", et le hasard d'une visite qui s'est transformée en discussion de trois heures à fait office de déclencheur.

"Seul le courage sur le chemin permet au chemin de se manifester" comme disait le père Coehlo, alors je me lance. Même si la visibilité est réduite, je vais foncer, vivre aussi pleinement que possible. Je suis pas encore trentenaire, j'ai pas envie de m'endormir dans une vie pépère et me réveiller à soixante ans avec un goût amer dans la bouche.